La CFDT du groupe EBRA a signé, jeudi 2 décembre, l’accord “Vivre ensemble au sein de l’entreprise” car il comporte des avantages importants pour l’ensemble des salariés, dont :
- Deux jours de télétravail par semaine, avec engagement de la direction de fournir le matériel nécessaire, y compris un fauteuil ergonomique ;
- La mise en place d’une trentaine d’indicateurs de qualité de la vie au travail (QVT), comme le nombre d’arrêts-maladie ou le turn-over des effectifs, surveillés par un comité de suivi et appliqués dans chaque entité du groupe ;
- Une aide (rétroactive sur trois ans) de 200€ pour l’achat d’un vélo utilisé dans le cadre du travail ;
- Deux jours de congés rémunérés supplémentaires par mois pour les salariés en situation d’aidant (auprès d’un proche handicapé, par exemple) ;
- L’allongement du congé maternité à 19 semaines pour les premier et deuxième enfants, 30 semaines pour les troisième et suivants…
La CFDT voulait ajouter à cette liste (non exhaustive) le versement d’une somme à tous les salariés du Groupe EBRA, pratiquant ou non le télétravail ; somme qui aurait permis de redistribuer une partie des gains de productivité générés par le télétravail.
Malgré les nombreuses études produites à l’appui de cette proposition (dont une récente menée par la Banque de France), la direction d’EBRA a campé sur une position dogmatique de refus.
La CFDT a cependant estimé que les avantages apportés par l’accord valaient bien une signature.
Elle poursuivra son action pour l’amélioration des conditions de travail dans le cadre du comité de suivi de la mise en oeuvre de cet accord.