S’abonner à un titre de presse peut amener une réduction d’impôt

Cette aide à la presse lancée au moment de la crise sanitaire en 2021 est passée assez inaperçue, et pourtant elle peut profiter à tous ceux ayant des revenus modestes : un crédit d’impôt de 30% pour un abonnement à la presse. Faites passer l’info, si cela peut lever certains freins à l’abonnement payant.

Ce crédit d’impôt est accordé, sous conditions de ressources, à tous ceux qui souscrivent un premier abonnement d’au moins 12 mois à un titre de presse, d’information politique ou générale, en version papier ou numérique (pas à un kiosque numérique, regroupant plusieurs services de presse en ligne, si certains des journaux ou périodiques proposés n’offrent pas d’information politique ou générale)

(source : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/abonnement-presse-credit-impot)

ATTENTION les revenus de votre foyer fiscal ne doivent pas dépasser 24 000 € pour une part de quotient familial, majoré de 6 000 € par demi-part supplémentaire.

ATTENTION cela ne concerne qu’un abonnement par foyer.

Gardez bien votre justificatif d’achat avec le montant et la date du ou des versements effectués et l’identité et l’adresse de l’organisme bénéficiaire. Vous ne devrez pas le fournir à l’occasion de votre déclaration de revenus 2023 sur vos revenus 2022 mais l’administration fiscale pourra vous le demander.

Un titre d’information politique et générale doit répondre aux critères listés par la loi :

  • prendre la forme d’un journal ou d’une publication périodique
  • apporter, de façon permanente, des informations et commentaires tendant à éclairer le jugement des citoyens sur l’actualité politique et générale, qu’elle soit locale, nationale ou internationale
  • consacrer la majorité de sa surface rédactionnelle à cet objectif
  • présenter un intérêt dépassant, de manière manifeste, une catégorie de lecteurs.

Liste des titres d’info politique et générale consultable sur le site de la CPPAP. Elle comprend toute la PQR, PQD, PHR, PQN, une partie de la PHN (type Le Point, Marianne, Politis…).

 

Les actualités

  • Coronavirus – Télétravail, précaires : les journalistes doivent être protégés

    La CFDT Journalistes et la F3C CFDT demandent à toutes les entreprises de presse d’édicter des consignes claires et équitables sur les conditions de reportage, en accord avec les autorités de santé de généraliser le télétravail en fournissant si besoin des ordinateurs portables de déclarer en arrêt maladie exceptionnel (décret du 31 janvier) et pour toute la durée de fermeture…

  • Coronavirus : le défi de la continuité de l’information

    Alors que la France se met à l’arrêt en raison de l’épidémie de Coronavirus, le travail des journalistes demeure indispensable pour traverser cette crise. La majeure partie de la population est désormais confinée sans les contacts habituels de sa vie sociale. Dans ce contexte extraordinaire et difficile pour la population, la F3C CFDT (Fédération communication…

  • Avec CFDT-Journalistes, pigistes, faire appliquer nos droits !

    Beaucoup de journaux et d’agences de presse n’appliquent pas pour leurs pigistes la loi, la convention collective, les barèmes. Et pas seulement des petites entreprises. Isolé, le pigiste ne peut pas grand chose – sauf dans de très rares cas. Mais pour l’immense majorité des pigistes, la solution du problème passe par l’action collective et…

  • Analyse. La précarisation du métier de journaliste a des conséquences sociales

    La précarisation du métier de journaliste que les organisations syndicales constatent depuis quelques années n’est pas sans avoir des conséquences sociales. Des chiffres pour commencer. Statut précaire rime avec jeune, femme, et (beaucoup) plus petit salaire. Chez les journalistes de moins de 26 ans, plus de 2 sur 3 (67,9%) sont pigistes ou en CDD en…

Enable Notifications OK No thanks