Dans une communication diffusée mardi 7 novembre 2022, l’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, SNJ-CGT et Filpac-CGT de La Voix du Nord (groupe Rossel), s’inquiète de la préparation d’un « plan social d’une violence inédite ! » :
Ce lundi, après une quatrième réunion de discussions, les grandes lignes du plan social se sont précisées. Il est d’une violence inédite et sans commune mesure avec celui de 2017.
Le seul objectif de la direction est de faire massivement des économies.
C’est une véritable saignée qui se prépare dans les effectifs. Au total, il est question d’une centaine de suppressions de postes, dont 70 chez les journalistes et la moitié des assistantes.
Egalement, sont prévues les fermetures du prémédia, de la centrale de réservation et la suppression d’une grosse partie
des services généraux. Quasiment tous les services de la rédaction sont concernés.
Pour la première fois, ce plan n’exclut pas des départs contraints. A cela s’ajoute une réorganisation complète des locales, en passant de 17 à 13 éditions. Par ailleurs, la direction souhaite externaliser une partie des tâches de la rédaction réalisées en locales au profit d’une « agence de presse ». Un véritable point de blocage pour nous. Tout comme la suppression du bureau de Calais dans le cadre d’une mutualisation Nord Littoral/Voix du Nord. Une insulte pour l’équipe en place et tout le travail réalisé.
Enfin, nous a été présenté un projet de remaniement complet de la Métropole, totalement illisible, comprenant la suppression de 21 postes.
Evidemment, nous ne sommes pas d’accord avec la globalité de ce plan. L’heure est venue pour la direction de présenter de nouvelles propositions.
Nous vous tiendrons informés des évolutions.