Agences de presse

  • A l’issue de la Négociation annuelle obligatoire, les partenaires sociaux ont trouvé un accord de revalorisation des grilles de salaires des journalistes applicable au 1er janvier 2023.

    Si les montants actés sont loin des revendications initiales des organisations syndicales, la conclusion de ces accords, à défaut d’assurer le maintien du pouvoir d’achat des salariés des agences de presse, permet de ne pas laisser sombrer ces grilles, comme cela a pu se constater dans d’autres familles de presse.

    > Pour les journalistes des agences hors audiovisuel, la revalorisation consiste en une augmentation dégressive des salaires minima de 58€ pour le Groupe 1 jusqu’à 40€ pour le Groupe 8.

    > La grille des salaires pour les journalistes des agences de presse audiovisuelles suit la même revalorisation dégressive, allant de 58€ pour le Groupe 1 jusqu’à 40€ pour le Groupe 8, et ce seulement pour le salaire minimum le plus bas de chaque groupe.

    > Le barème minimum de piges brutes des agences de presse écrite est, lui, relevé de 5,7%, soit un tarif minimum de 55€ brut minimum le feuillet de 1 500 signes.

    > Pour les employés et cadres, qui ont bénéficié d’une première revalorisation de 2,2% des salaires minima de l’ensemble des groupes au 1 er mai 2022, une nouvelle revalorisation de 50€ brut est entrée en application le 1er décembre 2022 pour les trois premiers groupes.

    Le salaire des employés et techniciens du groupe 1 a été porté 1 731,78€ bruts afin de respecter la dernière revalorisation du Smic intervenue au 1er août 2022.

    Il est enfin à noter que pour l’année 2023, les organisations professionnelles d’employeurs s’engagent à faire une proposition pour revoir à la hausse l’ensemble des grilles.

    En téléchargement :

    • Les NAO 2022 se concluent ce 10 novembre, sans trop de surprise à Plurimedia sur un constat de désaccord : aucune augmentation accordée et ce, pour la 4e année consécutive. Seule l’indemnité de télétravail est validée (par mois, 10€ pour 1 journée télétravaillée par semaine, 20€ pour 2, 30€ pour 3). Elle sera versée à partir de janvier, sans rétroactivité. Toutes les modalités de versement de cette prime ne sont pas encore définies (à suivre…).Une fois n’est pas coutume, il y a cependant une bonne nouvelle ! Par décision de l’entreprise, après demande de la CFDT en NAO et après information du CSE, une prime du partage de la valeur (Prime Macron) sera versée fin décembre avec une prise en compte de la rémunération, selon les modalités suivantes :
    • Pour les salaires compris entre 1 et 2 fois la valeur annuelle du Smic brut (soit entre 20 147€ et 40 295€ de salaire brut annuel) : 1250€ net. Cela représente 44% des salariés, pour un total de 18 personnes
    • Pour les salaires compris entre 2 et 3 la valeur annuelle du Smic brut (soit 40 294€ et 60442€ de salaire brut annuel) : 750€ net. Cela représente 46% des salariés, pour un total de 19 personnes.
    • Aucune prime pour les salaires au-delà de 3 fois la valeur annuelle du Smic. Cela représente 4 personnes.

    Cette prime sera proratisée selon le temps de travail.

    On déplore le fait qu’une nouvelle année se termine sans augmentation des salaires et on continuera d’insister sur la nécessité d’augmenter les salaires de manière pérenne et régulière, mais on veut croire que cette prime reconnaît le travail et l’investissement de chacun pour le maintien d’un travail de qualité.

    Par ailleurs, la prolongation d’un an de l’accord sur le temps de travail (37 heures) a bien été signée ce matin par la CFDT, désormais seul syndicat représentatif de l’entreprise.

    > A lire aussi : Agences de presse : pas d’accord sur les salaires

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