Outre une allocation pour frais d’emploi qu’ils peuvent déduire de leurs revenus, les journalistes peuvent bénéficier d’un abattement de 30% sur leurs charges de Sécurité sociale (cotisations maladie et vieillesse).
Depuis un arrêté du 20 décembre 2002, le salarié peut refuser que soit pratiqué cet abattement. En effet, cet abattement peut avoir une incidence sur le calcul des droits à la retraite, particulièrement sur les plus faibles salaires, et pour les plus de 37 ans (puisque les 25 meilleures années sont prises en compte pour calculer les droits à la retraite). C’est à chacun de se déterminer.
Mais si on veut résumer : au-delà de 40 000 euros (brut) de revenus par an, cet abattement n’a guère d’incidence sur les droits à la retraite. On peut donc choisir sans crainte d’en bénéficier. En dessous de ce revenu annuel, les plus de 37 ans pourraient choisir d’y renoncer pour favoriser plus tard leurs retraites.
Le dilemme reste entier pour les moins de 37 ans, faute de pouvoir calculer précisément : ils devront choisir entre un bénéfice de revenu immédiat (l’abattement) ou différé (renoncement à l’abattement). Mais ils peuvent espérer que leurs revenus augmenteront en vieillissant, et que ces années où ils bénéficient de l’abattement ne seront pas comptées dans les 25 meilleures…
Bien sûr, il est recommandé de s’informer auprès de sa DRH comme de sa caisse de retraite.