3 mai – Journée mondiale de la liberté de la presse : solidarité avec tous les journalistes victimes, merci à ceux qui les soutiennent

 

Ce 3 mai 2021, journée mondiale de la liberté de la presse, est un jour spécial : c’est le 30ème anniversaire de la Déclaration de Windhoek, en Namibie (Conférence de l’Unesco du 3 mai 1991). Prenons connaissance du travail de fond mené par nos partenaires FIJ, FEJ, RSF, Conseil de l’Europe, Unesco….

 

L’UNESCO organise quatre jours de débat en ligne les 30 avril, 1er, 2 et 3 mai, avec des combattants de la liberté de la presse de par le monde. Cette édition a pour thème l’information comme un bien public. Lire tout le programme ici et s’inscrire ici.

A noter, dimanche 2 mai à 17h sera remis le World Press Freedom Prize Award à la journaliste d’investigation philippine Maria Ressa.

C’est le moment aussi de se plonger dans le « Livre blanc sur le journalisme mondial » publié par la FIJ. Outre des études sur la liberté d’expression, les conditions de travail, la jeunesse ou l’égalité des sexes, la FIJ rapporte dans ce document de 62 pages que 2658 journalistes ont été assassinés depuis 1990, dont 65 en 2020, et que 235 sont actuellement en prison. Ce livre blanc est téléchargeable ici.

Une plateforme d’alertes

Autre ressource capitale, le rapport annuel de la plateforme du Conseil de l’Europe pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes :  “Wanted! Real Action for Media Freedom in Europe.”  Ce rapport invite les 47 membres du conseil de l’Europe à faire preuve de volontarisme contre la détérioration de la liberté de la presse.

Depuis que cette plateforme a été lancée il y a six ans, 31 cas de journalistes assassinés lui ont été signalés dans la région.  Elle dénombre actuellement 199 journalistes en détention. Il est possible de suivre les signalements en France où il y a actuellement 43 alertes actives.

La France au 34è rang

Reporters sans frontières a également publié son classement mondial de la liberté de la presse. L’ONG constate que le journalisme est totalement ou partiellement bloqué dans 73 % des pays évalués.

L’Europe accuse une détérioration conséquente de son indicateur “Exactions”. Les actes de violence ont plus que doublé au sein de la zone Union européenne-Balkans, alors que cette dégradation est de 17 % au niveau mondial. Les agressions  contre les journalistes et les interpellations abusives se sont notamment multipliées en Allemagne, en France (34e), en Italie (41e), en Pologne (64e, -2), en Grèce (70e, -5) , en Serbie (93e) et en Bulgarie (112e, -1).

 

 

 

 

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