Revendication

  • Au sommaire de notre nouveau Profession journaliste :

    page 3
    S’investir et voter pour continuer d’exister

    pages 4-5
    Réforme des retraites : les journalistes CFDT dans la rue !

    pages 6-8
    Écoles de journalisme : le défi d’une meilleure insertion professionnelle

    page 9
    L’éducation aux médias, ça s’apprend !

    page 10
    Déduction forfaitaire spécifique

    page 11
    Droits voisins : les choses se précisent, mais tardent à se mettre en place

    pages 12-13
    Alerte sur les risques psycho-sociaux !

    pages 15-16
    Flex-office : le piège du travail hybride ?

    page 17
    L’écho de nos élus CCIJP

    page 18
    Le statut de CLP est massivement dévoyé, il faut l’abroger !

    page 19
    Libération d’Olivier Dubois : une mobilisation CFDT dès le premier jour

  • En marge de la première réunion de NAO de la branche PHR, vendredi 12 mai 2023 à Paris, dans une déclaration liminaire, les organisations syndicales ont interpellé les patrons, pour les placer devant leurs responsabilités tant devant la réforme des retraites, que les problèmes de pouvoir d’achat des salariés de la branche. Voici ce texte :

    Depuis le 19 janvier, l’intersyndicale nationale interprofessionnelle se mobilise contre le report de l’âge de la retraite à 64 ans et l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Ses appels à la grève et aux manifestations ont rencontré un large écho dans la population, qui exprime très majoritairement le même rejet.

    Malgré cela, le gouvernement est resté inflexible, refusant d’examiner les nombreuses propositions faites par les organisations syndicales et usant de divers procédés pour limiter ou empêcher le débat démocratique.

    Après un 1er-Mai historique, l’intersyndicale appelle à une 14e journée de grèves et de manifestations le 6 juin.

    « Parce que nous sommes profondément attachés à notre système de retraites par répartition et au principe de solidarité, cette loi n’est pas acceptable et n’est en rien une réforme de justice sociale », insiste l’intersyndicale dans un courrier envoyé le 5 mai aux parlementaires.

    Nous – organisations syndicales CGC Presse, F3C-CFDT, Filpac-CGT, SGJ-FO, SNJ, SNJ-CGT, SNPEP-FO – réaffirmons notre opposition à cette loi sur les retraites et notre détermination à obtenir qu’elle ne soit pas appliquée.

    Mais, à l’occasion de cette réunion de NAO de la branche PHR, nous voulons également mettre devant vos responsabilités les organisations d’employeurs que vous êtes. Le système des retraites que nous voulons maintenir et renforcer répond aux principes de répartition et de solidarité. Son financement repose sur des cotisations qui doivent assurer une pension de retraite et un âge de départ décents pour toutes et tous.
    Or, divers dispositifs portent atteinte au niveau des cotisations, à commencer par les allégements de cotisations sur les bas salaires, dont usent et abusent les employeurs.

    Il en est de même pour les abattements de cotisations spécifiques aux journalistes, parfois appliqués sans consultation des premières concernées et premiers concernés.

    Nous rappelons aussi qu’un groupe important de PHR, Sogemedia, s’est cru autorisé à ne pas affilier les journalistes qu’il emploie à la retraite complémentaire, les lésant lourdement. Condamné en première instance et en appel à payer les cotisations afférentes, il vient de former un pourvoi contre cette décision.

    Le montant des salaires joue directement sur le niveau de cotisations, dont celles qui financent les retraites. L’absence de revalorisation des salaires dans de nombreuses entreprises et branches – ou à un niveau sans commune mesure avec l’augmentation des prix constatée – impacte directement le niveau de vie actuel des salariées et salariés de nos branches. Il hypothèque également leur niveau de vie futur, en dégradant le montant de leur future pension de retraite.

    A l’heure où s’ouvre cette NAO de la branche PHR, nous tenons à rappeler ces réalités, qui guideront nos revendications. Nous osons espérer que ces dernières sauront rencontrer votre sens des responsabilités, pour aboutir à des revalorisations salariales à la hauteur des enjeux.

    Paris, le 12 mai 202

  • Face à la surdité de la Première ministre quant à la contestation de la réforme des retraites, l’appel est lancé par l’intersyndicale pour mettre la France à l’arrêt, mardi le 7 mars.

    Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a dépassé un million de signatures.

    Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

    Un mouvement social inédit

    Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

     « Il faut que le gouvernement entende cette mobilisation profonde », estime Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT pour qui – et c’est important –  le 7 mars, ne sera « pas la prolongation du bordel qui s’est passé à l’Assemblée dans les rues » mais « la poursuite du mouvement syndical, orchestré et maîtrisé par les organisations syndicales ». Et d’expliquer : « On appelle à mettre le pays à l’arrêt, ce qui est différent d’un blocage. Le 7 mars il faut une mobilisation digne et respectueuse mais qui monte d’un cran ».

  • La CFDT a de nouveau été très présente dans les cortèges, ce mardi 31 janvier 2023, pour dire haut et fort à la Première ministre #64ansCestNon.

    Au-delà de l’éternelle querelle sur le nombre de manifestants, force était de constater que la mobilisation a été plus forte que pour la première manifestation, du 19 janvier. Toujours est-il que les autorités évoquent un comptage officiel de 1,2 million de manifestants au niveau national, ce qui est tout de même considérable.

    « Il y a eu moins de grévistes mais plus de monde dans la rue, le privé s’est mobilisé. Dans le cortège parisien, il y a des gens de tous les secteurs, publics comme privés et massivement du privé ! », a commenté Laurent Berger au micro de RTL matin, « il faut que le Gouvernement écoute ce qui s’est passé hier dans les rues, avec un profond rejet des 64 ans »

    « Hier, c’était une très grande réussite, avec du secteur privé comme du public. Depuis 1995, 1995 compris, jamais la police n’a compté autant de manifestants, et ça, il faut que ce soit entendu« , a ajouté Yvan Ricordeau sur France Info. « Face à un tel niveau de rejet, à un moment, le Gouvernement va devoir changer d’optique. La CFDT ne s »est jamais opposée à une réforme des retraites, si le gouvernement remet le dossier dans le bon sens, la CFDT participera à des concertations »

    L’enjeu c’est que les 64 ans soit repoussé à l’assemblée nationale, parce que c’est la mesure la plus injuste et la plus brutale. L’intersyndicale devrait appeler à une troisième journée de mobilisation, sans doute un samedi, afin que davantage encore de salariés puissent manifester.

  • C’est un beau et enthousiasmant chantier qui vient d’être ouvert par le Spiil, le syndicat de la presse indépendante d’information en ligne : composer (enfin) une grille de rémunérations pour les journalistes.

    Le Spiil, syndicat créé en 2007, compte aujourd’hui 270 éditeurs et 340 publications. Il regroupe les éditeurs de presse en ligne, mais aussi les éditeurs de la presse papier indépendante. Ce sont en majorité des petites entreprises (moins de 10 salariés), mais ce secteur emploie tout de même 1500 journalistes au total. Il est donc temps de donner un cadre social à ces salariés, alors que nous constatons des abus dans certaines entreprises, qui profitent de cette absence de grille pour payer peu où à la tête du client.

    Dans les différentes branches de la presse écrite, la plupart des grilles de salaires des journalistes ont été bâties entre les années 50 à 70, revue dans les années 80. Les classifications, datant elle aussi de l’ère pré-numérique, sont souvent obsolètes et les qualifications et compétences demandées aux journalistes ont bien évolué.

    Agilité et nouvelles fonctions

    Bâtir une grille de salaires en 2023 demande un peu d’agilité pour prendre en compte l’évolution du rapport au travail : il est en effet temps de dire que dans les rédactions, les journalistes n’ont pas forcément vocation à devenir encadrants, mais que cela ne doit pas pénaliser leur carrière en les faisant « végéter » aux indices intermédiaires. C’est pour cela que CFDT-Journalistes voit d’un œil favorable l’approche qui est proposée de définir des compétences qui, s’ajoutant les unes aux autres en fonction des fiches de poste, permettront de définir un coefficient.

    Ces compétences, existantes ou nouvelles, ont été listées : au socle de base « Rédaction ou édition », viendront s’ajouter différents savoir-faire : prise de son, de photos, tournage et montage de vidéos, veille documentaire journalistique, data journalisme, édition multimédia, édition sur les réseaux sociaux, édition SEO, tutorat (pour l’accompagnement des jeunes journalistes), responsabilité éditoriale, éducation aux médias et encore présentation d’émission.

    Au côté de l’expertise de métier resteront les compétences d’encadrement avec deux niveaux proposés : encadrement de 1 à 10 journalistes ; encadrement de plus de 10 journalistes.

    Permettre les évolutions de carrière

    Ce qui ressort des premières discussions, c’est qu’il ne serait nullement question d’encourager la création de journalistes « shiva », mais bien de reconnaître les compétences multiples désormais demandées aux journalistes. Il faudra certainement mettre des graduations à tout ceci afin de permettre les progressions des carrières. Cela passera certainement aussi par la signature d’accords de formation au sein de cette branche.

    Pour la CFDT, il est clair que la nouvelle grille devra être adaptée aux pigistes, auxquels les entreprises demandent aussi de multiples compétences.

    Enfin, il faudra au Spill sortir du « corporatisme » des journalistes pour regarder le collectif de travail dans son ensemble et bâtir, avec la même philosophie, une grille pour les employés, ouvriers et cadres de cette branche…

    Les employeurs de ce secteur en pleine expansion doivent prendre conscience que ce n’est pas en tirant les salaires vers le bas qu’on assure son avenir. On compte sur leur ambition pour donner à cette branche un cadre social digne de ce nom.

  • Entre 1,7 et 1,8 million de manifestants dans les rues ce jeudi 19 janvier 2023 contre la réforme des retraites :

    Merci !

    #64ansCestNon

    Avec une fourchette comprise entre 1,7 et 1,8 million de manifestants dans toute la France contre le projet de réforme des retraites, ce jeudi 19 janvier 2023, la mobilisations a été très forte, et même au-delà des attentes de l’intersyndicale.

    Preuve, s’il en fallait, que ce projet est massivement rejeté par les Français de toutes générations, qui se côtoyaient au sein des cortèges pour dire #64anscestnon (63 aussi, d’ailleurs…).

    Aux côté des syndicats S3C, du SNME et de la F3C, les journalistes CFDT ont été nombreux à prendre part aux défilés tant à Paris qu’en province :

    Merci à tous pour votre mobilisation.

    Le Gouvernement doit maintenant en tenir compte et revoir sérieusement sa copie, en partenariat avec les organisations syndicales en vue d’élaborer un projet plus juste et dépouillé de toute position dogmatique.

    Prochain rendez-vous le 31 janvier pour une nouvelle journée de mobilisation.

    D’ici là, on peut signer (ici) la pétition intersyndicale contre ce projet

  • Le Gouvernement vient d’annoncer officiellement que les Françaises et Français devront désormais travailler jusqu’à 64 ans !

    Concrètement, cela signifie :

    • Né(e)s en 1961 > 3 mois de travail en + pour rien !
    • Né(e)s entre 1962 et 67 > de 6 à 21 mois en + pour rien !
    • Né(e)s en 1968 et plus > 2 ans de travail en + pour rien !

    LA CFDT APPELLE À LA MOBILISATION POUR DIRE HAUT ET FORT : 64 ANS C’EST NON !

    Cette mesure est brutale et profondément injuste. Elle va contraindre des millions de personnes à travailler plus, sans gagner plus.

    Ce sont les salariés qui ont commencé à travailler tôt et/ou qui ont souvent des carrières modestes qui vont payer le prix de cette réforme. Pire, il n’y a pas de problème dramatique de financement de notre système de retraites qui justifie une telle mesure.

    POUR LA CFDT, CELA A TOUJOURS ÉTÉ NON !

    CFDT-Journalistes, la F3C CFDT et le SNME-CFDT appellent les journalistes, employés de presse, techniciens de l’audiovisuel, du public comme du privé, à se mettre en grève le JEUDI 19 JANVIER et à rejoindre les cortèges partout en France.

    Retrouvez toutes nos revendications pour une réforme des retraites juste et solidaire sur : https://cfdt.fr/reforme-des-retraites

  • Mal-être au travail, risques psycho-sociaux très prégnants, mauvaise gestion… c’est par un mouvement de grève déclenché par surprise mercredi 14 décembre 2022 sur les trois sites du groue que les salariés, avec leurs élus CFDT, ont décidé de dire « ça suffit ! »

    Le mouvement a été massivement suivi, les grévistes demandant que les salariés chargés de la distribution de la presse magazine soient mieux traités et mieux considérés par leur hiérarchie, dans une entreprise où le climat social s’est fortement dégradé, en plus d’augmentations de salaires.

    Les MLP emploient 320 salariés. C’est un acteur majeur depuis la chute de Presstalis, qui distribue notamment les magazines édités par Prisma Media, Reworld Media et CMI MediaFrance.

    CFDT-Journalistes appelle les journalistes et les lecteurs à être solidaires de ce mouvement, car le rôle de ces salariés est indispensable à la bonne distribution de la presse magazine !

  • A mi-mandat, CFDT-Journalistes a tenu une assemblée générale extraordinaire, jeudi 1er décembre, afin de procéder à une élection de nouveaux membres en son Comité national.

    Depuis son élection, en décembre 2020, certains ont quitté la profession, d’autres ont été appelés à d’autres tâches, certains n’ont pas eu le temps de s’impliquer dans nos instances or, il est nécessaire d’avoir un CN de CFDT Journalistes fonctionnel pour porter les dossiers.

    Union fédérale, la CFDT-Journalistes regroupe les adhérents journalistes autour de questions professionnelles et d’éthique. Elle est nécessaire au vu de l’organisation même de la CFDT, avec une grande partie des journalistes affiliés au SNME (Syndicat national des médias et de l’écrit), mais également les journalistes de la presse écrite régionale, affiliés aux S3C. Notre structure est donc là pour faire le lien entre les journalistes des différentes branches professionnelles, radio, télé, presse écrite parisienne, presse écrite régionale, en lien avec les syndicats chargés notamment du revendicatif et de la défense des adhérents.

    Organisation non corporatiste, nous estimons à la CFDT que le collectif de travail est un tout, et que les journalistes sont partie de ce tout. Mais la loi leur donne un statut particulier sur lequel, sans être corporatiste, il faut veiller. C’est ainsi que CFDT-Journaliste participe aux instances de la profession, en lien avec la Fédé et les syndicats.

    Des revendications précises

    En cette année d’élections présidentielle et législatives, nous avons présenté six préconisations fortes pour le début du quinquennat avec des propositions précises, concrètes, atteignables, et lisibles. Avoir fait ce travail nous permet aujourd’hui de revendiquer une antériorité sur certains dossiers.

    Actuellement, nous portons des revendications sur le renforcement de la protection des journalistes, pour que s’attaquer à un confrère dans l’exercice de son métier devienne un délit, et ne soit plus qu’une simple contravention ; nous sommes aussi mobilisés pour la création d’un vrai statut des pigistes à l’étranger, qui sont actuellement dans l’angle mort de la protection sociale. C’est un sujet de journalistes, mais bien concret : il s’agit de leur santé, leur retraite.

    Des situations souvent complexes

    Vis-à-vis des consoeurs et confrères, CFDT-Journaliste est souvent une porte d’entrée ou un recours lorsqu’ils se posent des questions sur leur contrat de travail, leurs droits, ou souhaitent rejoindre la CFDT.

    Les questions que l’on nous adresse sont souvent étonnantes, inattendues, complexes et sont le reflet de pratiques pas toujours correctes de la part des employeurs… ou même des institutions.

    La complexité des situations est encore plus grande lorsqu’il s’agit de pigistes, pour lesquels les réponses doivent être très pointues. C’est dans cet esprit que nous avons développé un site spécifique : pigistes-cfdt.fr, de plus en plus complet. Et que la structuration de ce pôle pigistes se poursuit, avec la volonté aussi de créer du lien avec les adhérents pigistes que nous avons identifiés, et qui sont syndicalement souvent isolés. Le 13 décembre ils sont tous invités à la fédération.

    En étant présent sur l’ensemble du champ professionnel, CFDT-Journalistes a donc repris du poil de la bête, mais la route est encore longue pour retrouver une audience digne du premier syndicat de France. Pour les années à venir, le développement reste l’une de nos priorités.

    Sur le volet social, il faudra être vigilant sur la situation des entreprises, notamment en presse quotidienne où un plan social drastique est annoncé à La Voix du Nord. D’autres pourraient suivre. Il faudra aussi s’inquiéter d’un financement juste et pérenne pour l’audiovisuel public, condition indispensable pour une information de qualité.

    CFDT-Journalistes entend enfin prendre tout sa part lors des prochains Etats généraux du droit à l’information, voulus par le Président de la République, pour y porter des revendications sociales trop souvent ignorées par ces instances.

  • « Face à la crise économique exceptionnelle que subissent tant les salariés (hausse du coût énergétique, carburants, denrées alimentaires…) que les entreprises du secteur (hausse du coût énergétique, d’approvisionnement, environnemental…) les partenaires sociaux du secteur de la presse d’information spécialisée ont estimé essentiel de maintenir le dialogue social. »

    C’est ainsi qu’est rédigée l’introduction de l’accord trouvé en presse spécialisée où les partenaires sociaux ont tenu à redonner du souffle au bas de la grille des minima garantis.

    Après avoir prévu dans l’accord signé au printemps dernier (que CFDT-Journalistes n’a pas signé) que les journalistes stagiaires 1ere et 2eme année relèvent du même niveau de grille (95), il est désormais prévu de fixer, au 1er janvier 2023, le niveau 95 à 1715 €, afin d’éviter le rattrapage par le SMIC lors de sa prochaine revalorisation.

    S’agissant des niveaux 133 et suivants qui, comme l’ensemble de la grille, ont déjà fait l’objet d’une revalorisation entrée en vigueur au 1er mai 2022, il a été décidé de les revaloriser par un montant forfaitaire de 20 € bruts.

    S’agissant du barème de pige, il a été convenu de la suppression de la distinction en fonction de la diffusion du titre de presse. Ce barème a donc vocation à s’appliquer à l’ensemble des supports de la presse d’information professionnelle et spécialisée. Le barème du feuillet de 1500 signes (hors prime d’ancienneté, CP et 13e mois est-il précisé) est fixé à 52 € bruts. On se rapproche ainsi du barème en vigueur en presse magazine.

    En ce qui concerne les grilles des employés, techniciens, agents de maîtrise et cadres, le niveau 1 est lui aussi réhaussé à 1715 € bruts mensuels. S’agissant des niveaux 6 et suivants, il a été décidé de les revaloriser par un montant forfaitaire de 20 € bruts.

    Certes, ces progressions de grilles de minima en presse spécialisée sont loin des demandes des partenaires sociaux, qui auraient souhaité un plus gros effort de la part des employeurs et des revalorisations touchant l’ensemble des indices des grilles.

    Côté CFDT, on déplore en effet la « smicardisation » de la profession et poussons une revendication forte : pas de salaire en dessous de 2000 € brut mensuels pour les emplois qualifiés, ce qui inclurait les journalistes débutants du niveau 95.

    Mais c’est pour les pigistes que cet accord sera le plus important, puisqu’ils voient le barème des piges, sur 2022, accru de 12,43 % pour les tirages supérieurs à 5000 ex et de 20,37 % pour les tirages inférieurs à 5000 ex. Dans le même temps, les journalistes des indices allant de 133 à 185 auront, eux, bénéficié de hausses de salaire entre +3,81% et 4,82%.

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