Plurimédia : constat de désaccord autour des NAO, mais une prime de partage de la valeur

  • Les NAO 2022 se concluent ce 10 novembre, sans trop de surprise à Plurimedia sur un constat de désaccord : aucune augmentation accordée et ce, pour la 4e année consécutive. Seule l’indemnité de télétravail est validée (par mois, 10€ pour 1 journée télétravaillée par semaine, 20€ pour 2, 30€ pour 3). Elle sera versée à partir de janvier, sans rétroactivité. Toutes les modalités de versement de cette prime ne sont pas encore définies (à suivre…).Une fois n’est pas coutume, il y a cependant une bonne nouvelle ! Par décision de l’entreprise, après demande de la CFDT en NAO et après information du CSE, une prime du partage de la valeur (Prime Macron) sera versée fin décembre avec une prise en compte de la rémunération, selon les modalités suivantes :
  • Pour les salaires compris entre 1 et 2 fois la valeur annuelle du Smic brut (soit entre 20 147€ et 40 295€ de salaire brut annuel) : 1250€ net. Cela représente 44% des salariés, pour un total de 18 personnes
  • Pour les salaires compris entre 2 et 3 la valeur annuelle du Smic brut (soit 40 294€ et 60442€ de salaire brut annuel) : 750€ net. Cela représente 46% des salariés, pour un total de 19 personnes.
  • Aucune prime pour les salaires au-delà de 3 fois la valeur annuelle du Smic. Cela représente 4 personnes.

Cette prime sera proratisée selon le temps de travail.

On déplore le fait qu’une nouvelle année se termine sans augmentation des salaires et on continuera d’insister sur la nécessité d’augmenter les salaires de manière pérenne et régulière, mais on veut croire que cette prime reconnaît le travail et l’investissement de chacun pour le maintien d’un travail de qualité.

Par ailleurs, la prolongation d’un an de l’accord sur le temps de travail (37 heures) a bien été signée ce matin par la CFDT, désormais seul syndicat représentatif de l’entreprise.

> A lire aussi : Agences de presse : pas d’accord sur les salaires

Les actualités

  • Risques du journalisme : 5 raisons de revoir la CNMJ 2021

    « Un grand reporter a le temps de se préparer avant d’aller sur le terrain. Après 2015, Charlie Hebdo, le Bataclan et les Gilets jaunes, les journalistes en France ont été confrontés à des violences qu’ils ne connaissaient pas. Plus globalement, les journalistes et notamment ceux qui enquêtent et font de l’investigation sont de plus en…

  • La CFDT-Journalistes rejoint la Maison des lanceurs d’alerte

      Le 18 mai 2021 – La CFDT-Journalistes rejoint la Maison des lanceurs d’alerte (MLA) et son collège stratégique. Dans quelques jours, notre union fédérale participera au premier conseil d’administration de la MLA, qui, rappelons-le, est une association de soutien aux lanceurs d’alerte créée en octobre 2018 à l’initiative de Sciences Citoyennes et Transparency France…

  • Propriété des médias : et si on tentait la cogestion ? Le 26 mai, grand débat CFDT-Journalistes avec Julia Cagé et Benoît Huet

    Le mercredi 26 mai, de 18h à 20h, la CFDT-Journalistes propose un grand débat en ligne, ouvert à tous, avec l’économiste Julia Cagé et l’avocat Benoit Huet, coauteurs du récent livre L’information est un bien public. Refonder la propriété des médias. Face à la concentration et à la baisse de la rentabilité des médias il faut trouver selon eux des…

  • Pologne, Hongrie… : en Europe, construire des médias indépendants pour contrer l’ingérence politique

    Les 19 et 20 avril, la Fédération européenne des journalistes (FEJ), dont est membre la CFDT-Journalistes, a organisé deux webinaires sur la manière de créer des médias indépendants pour lutter contre l’ingérence politique. Nous avons pu suivre une partie des débats. Des médias indépendants sont ô combien importants dans le contexte d’une polarisation accrue, de la désinformation et…

  • Relations entre la presse et les forces de l’ordre : la commission Delarue rétablit les équilibres

    La Commission Delarue avait quatre mois de travaux et d’auditions pour proposer des pistes visant à renouer la confiance et les bonnes conditions d’exercice entre deux professions en crise : des journalistes entravés voire molestés par les forces de l’ordre, et des policiers en proie à une hostilité et une violence croissante dans la société, dont…

Enable Notifications OK No thanks