Face à la surdité de la Première ministre quant à la contestation de la réforme des retraites, l’appel est lancé par l’intersyndicale pour mettre la France à l’arrêt, mardi le 7 mars.
Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a dépassé un million de signatures.
Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.
Un mouvement social inédit
Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
« Il faut que le gouvernement entende cette mobilisation profonde », estime Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT pour qui – et c’est important – le 7 mars, ne sera « pas la prolongation du bordel qui s’est passé à l’Assemblée dans les rues » mais « la poursuite du mouvement syndical, orchestré et maîtrisé par les organisations syndicales ». Et d’expliquer : « On appelle à mettre le pays à l’arrêt, ce qui est différent d’un blocage. Le 7 mars il faut une mobilisation digne et respectueuse mais qui monte d’un cran ».