France 24 : Un plan social qui ne porte pas son nom ?

Certains collaborateurs de France 24 arabo ont été convoqués par la DRH pour un entretien en vue d’une « mesure disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement ». Les motifs évoqués sont très discutables. Ils suscitent même l’étonnement, voire l’ahurissement de toute personne qui en prend connaissance tellement les faits évoqués ne tiennent pas la route.

S’agit-il de compenser la gestion catastrophique de la masse salariale de la rédaction arabophone de France 24 par des licenciements ? De compléter le PDV de MCD qui n’a pas atteint ses objectifs de 20 départs ?
La réforme de la planification à France 24 coûterait-elle plus cher que prévu et faut-il réduire la masse salariale pour mener cette réforme à son terme ?
Combien de personnes vont être visées avant que cela ne devienne un plan social déguisé ? Est-ce que les franco et les anglo doivent s’inquiéter ?

Les journalistes de France 24 ne doivent pas payer le prix d’un management inadapté, d’une planification chaotique et d’une gestion incohérente qui a été le quotidien de cette rédaction pendant trop longtemps. Ce laisser-faire et cette passivité est de la responsabilité de la Direction, pas des salariés !

Les journalistes de France 24 sont déjà très préoccupés par la réforme de la planification qui suscite de fortes inquiétudes sur leur avenir. Tant du point de vue organisationnel qu’éditorial.

La rédaction arabophone est en train de regagner une certaine sérénité. Il serait maladroit d’interrompre cet élan et raviver les conflits internes qui ne bénéficient à personne.

La CFDT FRANCE MÉDIAS MONDE restera vigilante sur ce sujet.

Les actualités

  • Couvrir la guerre (3) : « A Moscou, le couperet peut tomber »

    Travailler comme journaliste en Russie s’est encore complexifié depuis le début de la guerre en Ukraine. Pour les journalistes Russes, mais aussi pour les journalistes du monde entier correspondants en Russie pour les médias de leurs pays. Benjamin Quénelle, français, correspondant à la pige des quotidiens  nationaux français La Croix et Les Echos, raconte sa position…

  • Couvrir la guerre (2) : Prévenir et écouter les traumatismes  

    Si se rendre sur une zone de conflit fait partie intégrante du métier de journaliste, les conséquences de l’exposition de ces reporters à des scènes de guerre et à des récits violents, comme actuellement avec la guerre en Ukraine, restent encore souvent un tabou. Au sein des rédactions   de France Télévisions et de Lagardère Média News…

  • Projet de suppression de la redevance : « Rien ne peut se faire dans la précipitation »

    Dans un courrier au Président de la République, l’Intersyndicale CFDT, CGT, CFTC, CGC, Sud Médias, SNJ et UNSA de l’audiovisuel demande au locataire de l’Elysée de prendre le temps d’organiser sur le projet de suppression de la redevance une consultation nationale « parce que les enjeux sont essentiels en matière d’information, de lutte contre le complotisme…

  • Les Etats généraux du droit à l’information devront sécuriser la profession

    Lutte contre la désinformation, concentration des médias ou encore liberté de la presse seront au cœur d’Etats généraux du droit à l’information sans doute à partir de novembre, a annoncé le 12 juillet la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. La CFDT-Journalistes et la F3C-CFDT expriment leur satisfaction de voir ainsi se profiler un…

  • Grande commande photo : la réponse du Ministère

    La CFDT-Journalistes n’a pas été entendue par le Ministère de la Culture dans sa demande de faire le point de manière transparente sur la Grande commande photo. Nous réitérons nos demandes. Parmi les mesures du  plan de soutien à la filière presse annoncé en août 2020 figurait un fonds de lutte contre la précarité, qui…

Enable Notifications OK No thanks