CFDT

  • Journalistes, syndiquez-vous !

    Vous avez été en contact avec des militants CFDT dans votre entreprise ? Ou avez découvert la CFDT via des reportages, dans des secteurs bien différents de ceux des médias, mais avez vu l’esprit qui préside à notre action ?

    Vous avez constaté la combattivité de la CFDT menée par Laurent Berger, notamment dans l’opposition à la réforme des retraites ? Vous avez compris combien un syndicat comme le nôtre peut être utile, pour apporter des infos précieuses, donner des conseils, négocier des accords, porter des positions et revendications ?

    La CFDT a besoin de vous. Que vous démarriez dans la profession ou que soyez un.e professionnel.le aguerri. Que vous ayez des soucis avec votre hiérarchie, vos droits, ou pas. Que vous ayez du temps à consacrer à l’action syndicale ou pas. Chacun est important.

    Journaliste de l’écrit, de l’audiovisuel, du numérique, précaire ou pas, vous avez en face de vous un syndicat qui écoute, qui dialogue, qui travaille sur les dossiers, et qui est ferme quand il le faut.

    Rejoignez-nous pour partager nos valeurs et la défense de notre métier.

    Si le collectif vous attire, vous pouvez aussi, si vous le souhaitez, vous impliquer, militer en défendant les autres, sur un plan individuel ou plus global. Une grande source de satisfaction !

    Quel que soit votre choix, on compte sur vous, pour asseoir encore davantage notre légitimité envers nos interlocuteurs à tout niveau.

    Alors, découvrez nos offres !

    COMBIEN ÇA COÛTE, D’ADHÉRER A LA CFDT ?

    La cotisation mensuelle est égale à 0,75 % de son salaire annuel net imposable, divisé par 12.
    Exemple : vous gagnez 2.000€ net/mois votre cotisation sera de 15€/mois. Vous bénéficierez ensuite d’un crédit d’impôt de 66 %. Votre cotisation réelle sera de 5,10€/mois.

    Téléchargez notre bulletin d’adhésion et renvoyez le à CFDT-Journalistes – 47/49 avenue Simon Bolivar – 75950 PARIS Cedex 19 ou à journalistes@f3c.cfdt.fr

    Vous ne connaissez pas bien l’action de la CFDT en faveur des journalistes ? Suivez nos réseaux sociaux Twitter et Facebook, où nous allons égrainer durant un mois de nombreux exemples de nos actions méconnues. Et abonnez-vous à notre newsletter.

    À la CFDT, nous défendons le collectif de travail en entier, et donc au sein d’une entreprise donnée, les journalistes sont membres du même syndicat que les salariés des autres métiers. C’est important. La CFDT a son instance interne dédiée à la défense des journalistes : la CFDT- Journalistes.

    • Elle porte des propositions concrètes auprès des ministères et des parlementaires pour renforcer l’indépendance et la sécurité des journalistes, la liberté de la presse, lutter contre la précarité, défendre les salaires et les conditions de travail.
    • Elle est à la table des négociations de branche (pour les augmentations de grilles de salaires avec les employeurs)
    • Elle siège dans toutes les instances paritaires de la profession : la CCIJP, la CDADV (commission du droit d’auteur et droit voisin), la Commission arbitrale des journalistes (licenciements après 15 ans d’ancienneté ou pour faute), aux conseils d’administration des écoles de journalisme, au CDJM (Conseil de déontologie journalistique et de médiation), dont nous sommes cofondateurs, à la CPNEJ (qui étudie les agréments des écoles reconnues), à Audiens (santé, retraite), l’AFDAS (formation)…
    • Les élus CSE y trouvent un appui fort pour connaître et défendre les spécificités des journalistes.
    • Les pigistes s’y fédèrent au sein du pôle pigistes.
  • Antoine, Martine, Benoit, Anne-Sophie sont journalistes, adhérents CFDT, et fidèles des cortèges contre la réforme des retraites. Pourquoi ? Comment passe-t-on du professionnel qui couvre une manif au citoyen qui y prend part ? On les écoute !

    « Défendre un modèle social mis en péril par une politique productiviste et sexiste, qui agit contre les intérêts des travailleurs et des travailleuses ». Voici pourquoi Antoine, 32 ans, journaliste culturel, n’a manqué aucune grève et manifestation depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites. Une réforme qu’il perçoit comme une « attaque envers un temps de vie libéré des contraintes et de la pénibilité du travail » et « une provocation particulièrement insoutenable alors que les conditions de vie d’une grande partie de la population empirent et que la plupart des salaires stagnent ». D’autant plus que « rien ne justifie cette réforme, pas même des projections économiques à court terme ».

    Pour lui, il est important de participer très concrètement. « Mon engagement citoyen s’exprime par le vote, mais aussi par ma participation aux grèves et aux manifestations, comme l’expression de mon inquiétude démocratique. J’ai pu constater, ces dernières semaines, qu’elle était largement partagée ».

    Ce n’est pas abandonner les lecteurs

    Se déclarer gréviste représente un manque à gagner sérieux pour lui qui fait partie des journalistes aux salaires modestes. Pourtant ni cette perspective ni celle de sacrifier quelques heures de son travail d’information ne le décourage. Au contraire. « Lutter pour la défense et le respect des acquis sociaux représente selon moi la base de la conscience professionnelle. Seules de bonnes conditions de travail permettent de faire perdurer les fondamentaux du métier, dont le respect du code de déontologie, le traitement honnête de l’information et le souci de l’exactitude. Cesser le travail, ce n’est pas abandonner les lecteurs, auditeurs ou spectateurs, mais les assurer, au contraire, de nos préoccupations vis-à-vis de la valeur de l’information que nous traitons et créons au quotidien, de notre attachement à un métier qui deviendra plus pénible à exercer au fil des ans, avec cette réforme. »

    Changer de posture

    La mobilisation ne va pas de soi pour tous les journalistes. « Nous avons tellement l’habitude de couvrir les événements, de raconter les choses, que changer de posture pour devenir acteur, participer à un mouvement, n’est pas intuitif. Cela ne vient étrangement pas à l’idée », analyse Martine Pesez, journaliste au Berry Républicain à Bourges. Elle qui était le plus souvent la seule de sa rédaction à s’absenter pour les manifs se réjouit d’avoir retrouvé le 7 mars quatre collègues.

    A Bourges, le 7 Masri 2023, Martine et ses collègues du Berry Républicain

    Demeure aussi une certaine idée selon laquelle un journaliste ne pourrait jamais s’arrêter de travailler. « Avec notre habitude de nous surinvestir, nous avons du mal à considérer que c’est possible, mais ça l’est vraiment. J’ai appris à dégager des journées depuis que je suis élue CSE. C’est une question d’organisation. En charge de pages hebdomadaires c’est tout à fait jouable ». Pour pouvoir rejoindre les cortèges, elle anticipe ses prises de rendez-vous, et elle le reconnait, accepte d’accentuer sa charge de travail les autres jours de la semaine. Mais pour faire des manifs et des grèves une pratique plus ample des journalistes, il faudrait que cela devienne un sujet de conversations comme les autres avec les collègues.  » C’est normal d’envisager d’y participer et d’en parler, comme tous les salariés. » 

    Les injustices de la réforme

    Elle le reconnait, ce regard qu’elle porte est nouveau, et motivé par le fait de se sentir à sa place à la CFDT, heureuse de partager un mouvement collectif. Passer du journaliste observateur extérieur au salarié participant, comme les autres salariés, était cette fois-ci évident. « A 59 ans je me sens encore capable de travailler quelques années, donc je ne proteste pas tant pour moi. Mais je suis révoltée par les injustices de cette réforme, chez les personnes ayant des tâches pénibles, ayant des petites retraites, ou les femmes ! Je n’accepte pas non plus la brutalité de la réforme, qu’elle n’ait fait l’objet de quasiment aucune concertation, et des mensonges qui ont été dits. Il ne faut pas laisser passer ça ! ».

    Les journalistes avec les autres

    Anne-Sophie, 55 ans, journaliste à J’aime Lire (Bayard Presse), se sent elle directement victime de la réforme à venir, elle qui a sacrifié une partie de sa carrière pour s’occuper de ses trois enfants, à l’heure ou le partage des efforts entre hommes et femmes est encore très inéquitable. « Je ne regrette pas d’avoir consacré du temps à mes enfants, mais moi aussi j’aimais mon métier et j’avais une carrière à mener, et avec cette réforme je vais être pénalisée ! » 

    A Bordeaux, elle concilie parfaitement son travail avec sa mobilisation, les manifestations ayant lieu sur le temps de midi. Une pause méridienne qu’elle est heureuse de passer dans la rue, avec les cortèges CFDT, la plupart du temps entourée de personnels soignants, avec qui elle a plaisir à échanger.  « Nous journalistes sommes souvent mal vus, mais là, nous sommes avec les autres, sommes dans le même combat« .

    Parenthèses d’action collective et chaleureuse

    Une expérience de communion que partage Benoit Contour, 61 ans, journaliste agricole, qui vit comme « des parenthèses d’action collective et chaleureuse » ces rendez-vous réguliersIl y va avec son épouse, infirmière, y retrouve des copains avec qui ils déjeunent puis avec qui ils reprennent le train de banlieue. « On vérifie que le cortège de la CFDT est le plus imposant et le plus bruyant, et on se fait photographier devant la vache de la fédération Agri ! ».

    Benoit Contour, journaliste pour Grands Troupeaux Magazine et Elevages Caprins Magazine, ne manque jamais sur les cortèges un clin d’oeil à la vache de la fédération CFDT Agri-agro !

    Alors oui, les défilés des 19 et 31 janvier, 7 et 16 février lui ont fait rater deux conférences de presse, mais il a pu en revoir une en replay. « Je suis très autonome dans mon travail, avec 100 % de télétravail depuis quatre ans, et je réussis à produire ma contribution pour le print. Je peux faire les ajustements nécessaires en réduisant la copie postée sur le site internet ». Détail de poids : il sait compter sur un rédacteur en chef compréhensif et des collègues qui soutiennent le mouvement. 

    Alors, collègues journalistes, comme eux, pour vous, pour tous, passez de l’autre côté, mobilisez-vous contre la réforme des retraites ! Et si vous ne le faites pas, aidez les collègues qui le font 😉 !

  • Le 30 mars 2021 se réunira l’assemblée générale du CDJM (Conseil de déontologie journalistique et de médiation). La CFDT-Journalistes, qui a joué un rôle de premier plan dans la création de cette instance en 2019, y est représentée par deux titulaires et deux suppléants. Mais quiconque peut y adhérer, ce que nous vous encourageons à faire ! Vous n’êtes pas sûrs de maîtriser ce qu’est le CDJM ? On vous explique tout. 

     

    Il y a près de vingt ans que l’union syndicale des journalistes CFDT, devenue CFDT Journalistes, défend l’idée d’une instance déontologique permettant de rétablir la confiance du public envers les médias. De tels « conseils de presse » existent dans une centaine de pays, dont dix-neuf en Europe.

    En France, le « Conseil de Déontologie journalistique et de Médiation » (CDJM) a enfin vu le jour en décembre 2019, sous la forme d’une association loi 1901 fondée sur le principe d’une indépendance totale vis-à-vis des pouvoirs publics et d’un « tripartisme » réunissant à égalité journalistes, éditeurs (patronat) et représentants du public.

    320 saisines en un an

    Durant sa première année de vie – malgré les complications dues à la crise sanitaire –, 320 saisines, dont 243 ont été estimées recevables, ont été adressées par le public au CDJM, qui a publié 25 avis analysant les règles déontologiques applicables à chacun des cas soulevés. Cette affluence souligne l’attente de la société, malgré  l’hostilité première d’un certain nombre de grands médias et de sociétés de journalistes, qui ont dénoncé la menace de voir s’instaurer un « ordre professionnel » ou un « tribunal de la pensée ».

    Ces craintes semblent se réduire au fur et à mesure que le CDJM, dont l’ensemble des travaux est public (cdjm.org), confirme son indépendance et sa neutralité. Le récent rejet par la justice d’un « procès baillon » intenté au CDJM par l’hebdomadaire « Valeurs actuelles » et un syndicat patronal renforce la crédibilité des travaux du Conseil.

    Dans l’intérêt de la profession et du public

    Pour les journalistes CFDT, cette démarche représente une avancée importante dans l’intérêt à la fois de la profession et du public. Le respect de l’éthique et de la déontologie constitue à l’évidence une exigence fondamentale de la pratique journalistique. Cette exigence est aujourd’hui renforcée d’une part par la crise de confiance du public envers les médias, et d’autre part par la mutation technologique et capitalistique des médias.

    Tous supports confondus, les journalistes sont de plus en plus l’objet de fortes pressions techniques, commerciales et politiques, alors que le public ne dispose d’autres moyens d’exprimer ses attentes que des réseaux sociaux par nature univoques et irresponsables.

    C’est pourquoi les journalistes CFDT se sont impliqués dès les premières initiatives en faveur d’un conseil de presse, en compagnie d’autres structures syndicales, professionnelles, universitaires et associatives. Dès l’origine, nos camarades Jacqueline Papet, Michel Delberghe, Jean-François Cullafroz, Thierry Boussier et bien d’autres ont porté ce combat.

    Prise de position contre l’article 24

    Aujourd’hui, la CFDT est représentée au conseil d’administration du CDJM par Isabelle Bordes (Ouest France) et Bernard Maillard (journaliste honoraire), titulaires, et par Hakima Bounemoura (20 Minutes) et Joëlle Garrus (AFP), suppléantes. Elle a participé à la totalité des séances mensuelles, a participé à plusieurs groupes de travail internes, et a notamment suscité la prise de position du CDJM contre l’article 24 de la loi Darmanin.

    Le CDJM s’affirme ainsi comme un organe de défense des principes déontologiques définis notamment par les trois chartes de référence (1919, Munich et FIJ). Ses avis tendent à simultanément éclairer le public sur ces principes déontologiques et rappeler aux médias leurs obligations en la matière. A cet égard, la CFDT a obtenu que la prochaine assemblée générale inscrive dans ses statuts qu’il a notamment pour but d’ « enrichir et de nourrir la réflexion sur la déontologie journalistique tant du point de vue du public que des professionnels de l’information ».

    Citoyens, journalistes : Adhérez ! Saisissez !

    Journaliste ou non, tout citoyen peut demander à adhérer au CDJM (bulletin d’adhésion). Le coût est modique : 20 € pour les personnes physiques, 50 € pour les associations, écoles, syndicats (d’autres tarifs sont appliqués aux médias). Tout adhérent peut se porter candidat, lors de chaque assemblée générale, au conseil d’administration, et donc participer aux travaux du CDJM.

    La prochaine AG ayant lieu le 30 mars (en visioconférence), les demandes d’adhésion, en vue d’entrer au CA, doivent être parvenues au CDJM avant le 26 mars (aura aussi lieu le même jour une AG extraordinaire visant à réformer les statuts).

    Vous ne souhaitez pas adhérer mais vous souhaitez faire remonter des situations qui vous posent question déontologiquement ? Vous pouvez saisir le conseil gratuitement, qui jugera votre saisine recevable ou non, puis l’étudiera, et publiera un avis, voire établira une médiation.

     

    Vous souhaitez en savoir plus sur l’action CFDT au sein de cette instance ? Soumettre une situation à ses représentants en vue d’une éventuelle saisine ? Contactez CFDT-Journalistes (journalistes@f3c.cfdt.fr), qui transmettra.

     

    Lire les derniers avis du CDJM : présentation erronée d’un spécialiste dans une tribune sur les vaccins, dans le Télégramme ; article rédigé par un élu municipal d’Annecy dans l’hebdomadaire local Le Faucigny, enquête sur l’association Coexister dans le Point…

     

     

     

  • Les organisations syndicales FO et CFDT de France Télévisions ont déposé un préavis de grève de 24h pour le lundi 18 janvier prochain. (Pour information le SNJ et la CGT en ont déposé un autre, illimité, lui, pour le même jour)

    La CFDT s’oppose au projet de régionalisation tel qu’il sera déployé dans les antennes du réseau France 3 le 25 janvier à 18h30. Des projets élaborés dans la précipitation, sans réelle consultation des salariés. Des projets bricolés qui ne sont pas dignes du service public et qui vont peser sur des rédactions déjà fatiguées par une année particulièrement éprouvante et exsangues par le non-remplacement des absents.

    La CFDT demande :
    – Une remise à plat des projets éditoriaux
    – Une adéquation des projets aux moyens puisque la direction l’a dit et répété : tout se fera à moyens constants.
    – L’information régulière des instances via la communication d’un plan de charge de ces nouvelles émissions – Et donc le report de la mise à l’antenne des RV quotidiens de 18h30.

    Les négociations de levée du préavis sont en cours. La CFDT attend les propositions de la Direction, demain mardi 12 janvier…

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