Plusieurs journalistes ayant prévu de se rendre très prochainement en Grande-Bretagne en sont encore estomaqués. L’ambassade du Royaume-Uni en France les a en effet informés que leur carte de presse nationale, délivrée par la CCIJP, ne convenait pas pour échapper à la quarantaine imposée aux voyageurs à l’entrée du pays, mais que pour cela, il fallait produire la carte de presse internationale, délivrée par la FIJ.
Actuellement, cette carte est délivrée par la FIJ à la demande des syndicats qui y sont affiliés (la CFDT, la CGT et le SNJ, coté français). Pour la CFDT, l’urgence est de permettre aux journalistes étrangers de pouvoir exercer sans quarantaine leur travail en GB, sans attendre la délivrance d’un document qui peut mettre un certain temps à être délivré.
Voici ce que leur écrit la chargée des relations avec la presse :
« Veuillez noter que votre carte de presse française de la CCIJP ne vous donnera pas droit à une exemption. Les journalistes ne sont pas empêchés de travailler au Royaume-Uni, mais avec l’IPC, ils bénéficieront du bénéfice supplémentaire de l’exemption. Ceux qui n’ont pas de CPI, devront suivre les règles de quarantaine comme tout le monde. Selon les règles de la CPI, tous les journalistes qui sont membres de l’un des syndicats ou associations de journalistes nationaux qui leur sont affiliés peuvent avoir accès à la CPI. Il en va de même dans le monde entier et tout journaliste français peut choisir d’en profiter en adhérant à l’un des syndicats de journalistes énumérés ici et bénéficier ainsi de l’avantage supplémentaire de l’exemption. »
Saisi du problème ce jeudi 17 décembre 2020, le secrétariat national de CFDT Journaliste tente une médiation auprès l’ambassade pour qu’elle regarde avec bienveillance les dossiers des confrères qui risquent de rester sur la touche à un moment crucial de l’histoire des relations franco-britanniques.
Pour nos adhérents, le lien pour la demande est ici.