Intersyndical

  • RETRAITES : CE N’EST PAS FINI !

    Les journalistes restent mobilisés contre la réforme des retraites

    Le 1er mai, les Journalistes CFDT seront de nouveau dans la rue pour dire NON à la réforme des retraites.

    Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement.

    Le Conseil Constitutionnel a censuré 6 articles de la loi. Le peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique… ont disparu du texte final. Alors qu’il était déjà injuste, le texte de loi reportant l’âge légal de départ en retraite est dorénavant encore plus déséquilibré.

    L’intersyndicale demande au Parlement une nouvelle délibération comme le prévoit l’article 10 de la Constitution sur les bases d’une concertation centrée sur les questions du travail. Ce serait un choix de sagesse et d’apaisement.

    L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement et appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

    Par CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires, FSU, Unef, la Voix lycéenne, FAGE, FIDL, MNL

  • Alors que la mobilisation ne faiblit pas contre le projet de réforme des retraites porté par le Gouvernement, une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale est prévue ce jeudi 16 février 2023.

    La mobilisation de tous reste importante pour maintenir la pression alors que l’Assemblée nationale a prévu de discuter de ce texte jusqu’au 17 février seulement.

    Nous devons être encore plus nombreux pour exprimer notre rejet de ce texte et dire avec force à la Première Ministre que #64ansCestNon !

    De nombreuses manifestations seront organisées dans toute la France, n’hésitez pas à les rejoindre.

  • Journaliste franco-afghan domicilié en France, Mortaza Behboudi a été arrêté le 7 janvier dernier à Kaboul, deux jours après son arrivée en Afghanistan pour un reportage, alors qu’il s’apprêtait à récupérer son accréditation presse. Il est à ce jour toujours détenu en Afghanistan.

    Photographe et reporter en Afghanistan dès l’âge de 16 ans, Mortaza Behboudi a dû fuir son pays et les menaces qui le visaient en 2015. Lorsqu’il est arrivé seul et sans rien à Paris, il a dormi dans la rue avant d’être hébergé par la Maison des journalistes. Réfugié et étudiant, il a continué à travailler comme journaliste en France, où il est devenu au fil des ans un collaborateur régulier et respecté de nombre de médias français, dont France Télévisions, TV5Monde, Arte, Radio France, Mediapart, Libération ou La Croix.

    Avec d’autres journalistes, notre confrère a réalisé de nombreux reportages publiés sur Mediapart et primés en 2022 par le prix Bayeux des correspondants de guerre et par le prix Varenne de la presse quotidienne nationale. Il a également collaboré au reportage Des petites filles afghanes vendues pour survivre, diffusé sur France 2, également récompensé en 2022 par le prix Bayeux.

    Les syndicats français de journalistes le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes, le SGJ-FO, la Fédération internationale des journalistes et la Fédération européenne des journalistes s’associent à l’appel lancé de 15 médias et sociétés de production français ainsi que par plusieurs associations et institutions françaises exigeant la libération de Mortaza Behboudi, détenu arbitrairement par les autorités afghanes.

    Le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO – membres de la Fédération internationale des journalistes et de la Fédération européenne des journalistes – attendent des autorités françaises qu’elles mettent tout en œuvre pour obtenir la libération immédiate de notre confrère. Emprisonner un journaliste, c’est s’en prendre à la liberté d’informer et d’être informé.

    Parisle 08 Février 2023

  • La CFDT a de nouveau été très présente dans les cortèges, ce mardi 31 janvier 2023, pour dire haut et fort à la Première ministre #64ansCestNon.

    Au-delà de l’éternelle querelle sur le nombre de manifestants, force était de constater que la mobilisation a été plus forte que pour la première manifestation, du 19 janvier. Toujours est-il que les autorités évoquent un comptage officiel de 1,2 million de manifestants au niveau national, ce qui est tout de même considérable.

    « Il y a eu moins de grévistes mais plus de monde dans la rue, le privé s’est mobilisé. Dans le cortège parisien, il y a des gens de tous les secteurs, publics comme privés et massivement du privé ! », a commenté Laurent Berger au micro de RTL matin, « il faut que le Gouvernement écoute ce qui s’est passé hier dans les rues, avec un profond rejet des 64 ans »

    « Hier, c’était une très grande réussite, avec du secteur privé comme du public. Depuis 1995, 1995 compris, jamais la police n’a compté autant de manifestants, et ça, il faut que ce soit entendu« , a ajouté Yvan Ricordeau sur France Info. « Face à un tel niveau de rejet, à un moment, le Gouvernement va devoir changer d’optique. La CFDT ne s »est jamais opposée à une réforme des retraites, si le gouvernement remet le dossier dans le bon sens, la CFDT participera à des concertations »

    L’enjeu c’est que les 64 ans soit repoussé à l’assemblée nationale, parce que c’est la mesure la plus injuste et la plus brutale. L’intersyndicale devrait appeler à une troisième journée de mobilisation, sans doute un samedi, afin que davantage encore de salariés puissent manifester.

  • La résistance est de mise à La Voix du Nord après l’annonce par la direction d’un plan « social » comprenant la suppression de 105 postes (4 ouvriers, 15 cadres, 38 employés et 48 journalistes), qui serait une véritable catastrophe pour le quotidien lillois.

    Après la première réunion officielle de discussion du PSE, les salariés concernés par le plan ont été invités à une assemblée générale, mardi 17 janvier 2023, à La Pilaterie (le centre d’impression de La Voix du Nord).

    Saignée des effectifs

    « La saignée dans les effectifs, l’absence de projet éditorial, les regroupements d’éditions, la baisse de pagination drastique, la création de postes de “rédacteurs” dans des conditions inacceptables, la mutualisation à outrance des contenus rédactionnels, la fermeture de services, etc. sont autant de thèmes qui ont été rejetés en bloc », fait savoir l’intersyndicale CFDT, Filpac-CGT, SNJ-CGT, SNJ et CFE-CGC. De fait, l’assemblée générale a voté à l’unanimité un arrêt des négociations en cours tant que la direction ne sera pas revenue avec de meilleures propositions et un autre plan.

    De plus, à une écrasante majorité des 230 présents (plus des procurations), il a été décidé de voter, à bulletins secrets, une motion de défiance à l’encontre du directeur de la rédaction, du rédacteur en chef et de l’actionnaire Rossel. Le résultat est sans appel : 258 votants, 252 pour, 4 contre, un blanc, soit 98,05% des votants et 72,41% de l’ensemble de la rédaction. En voici le contenu :

    La rédaction réunie en assemblée générale ce mardi 17 janvier 2023 adopte une motion de défiance à l’égard de Pierre Mauchamp, directeur de la rédaction, principal auteur d’un plan de réorganisation catastrophique de la rédaction et dénué de tout projet éditorial. Elle associe dans cette motion de défiance Patrick Jankielewicz, rédacteur en chef, dont le silence a été affligeant quant à l’application de ce plan et à son absence de projet éditorial. La rédaction associe enfin dans cette motion de défiance l’actionnaire Rossel. En avalisant ce plan social, Rossel montre qu’il n’a qu’une visée purement financière qui porte en germe des conséquences éditoriales, sociales et commerciales désastreuses à brève échéance.

    CFDT-Journalistes assure son plein soutien aux salariés de la Voix du Nord et salue leur fermeté. Alors que d’autres titre de la presse régionale pourraient annoncer différentes mesures d’économie et de recul social, c’est tout un secteur qui doit s’apprêter à résister.

  • Entre 1,7 et 1,8 million de manifestants dans les rues ce jeudi 19 janvier 2023 contre la réforme des retraites :

    Merci !

    #64ansCestNon

    Avec une fourchette comprise entre 1,7 et 1,8 million de manifestants dans toute la France contre le projet de réforme des retraites, ce jeudi 19 janvier 2023, la mobilisations a été très forte, et même au-delà des attentes de l’intersyndicale.

    Preuve, s’il en fallait, que ce projet est massivement rejeté par les Français de toutes générations, qui se côtoyaient au sein des cortèges pour dire #64anscestnon (63 aussi, d’ailleurs…).

    Aux côté des syndicats S3C, du SNME et de la F3C, les journalistes CFDT ont été nombreux à prendre part aux défilés tant à Paris qu’en province :

    Merci à tous pour votre mobilisation.

    Le Gouvernement doit maintenant en tenir compte et revoir sérieusement sa copie, en partenariat avec les organisations syndicales en vue d’élaborer un projet plus juste et dépouillé de toute position dogmatique.

    Prochain rendez-vous le 31 janvier pour une nouvelle journée de mobilisation.

    D’ici là, on peut signer (ici) la pétition intersyndicale contre ce projet

  • Le Gouvernement vient d’annoncer officiellement que les Françaises et Français devront désormais travailler jusqu’à 64 ans !

    Concrètement, cela signifie :

    • Né(e)s en 1961 > 3 mois de travail en + pour rien !
    • Né(e)s entre 1962 et 67 > de 6 à 21 mois en + pour rien !
    • Né(e)s en 1968 et plus > 2 ans de travail en + pour rien !

    LA CFDT APPELLE À LA MOBILISATION POUR DIRE HAUT ET FORT : 64 ANS C’EST NON !

    Cette mesure est brutale et profondément injuste. Elle va contraindre des millions de personnes à travailler plus, sans gagner plus.

    Ce sont les salariés qui ont commencé à travailler tôt et/ou qui ont souvent des carrières modestes qui vont payer le prix de cette réforme. Pire, il n’y a pas de problème dramatique de financement de notre système de retraites qui justifie une telle mesure.

    POUR LA CFDT, CELA A TOUJOURS ÉTÉ NON !

    CFDT-Journalistes, la F3C CFDT et le SNME-CFDT appellent les journalistes, employés de presse, techniciens de l’audiovisuel, du public comme du privé, à se mettre en grève le JEUDI 19 JANVIER et à rejoindre les cortèges partout en France.

    Retrouvez toutes nos revendications pour une réforme des retraites juste et solidaire sur : https://cfdt.fr/reforme-des-retraites

  • Dans un communiqué commun, le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes dénoncent le fait que l’Assemblée nationale ait choisi un député du Rassemblement national (RN) au poste de co-rapporteur d’une « mission flash sur l’éducation critique aux médias », alors que le RN est habitué à sélectionner les journalistes qu’il autorise à assister à ses événements et que plusieurs élus locaux du RN témoignent également d’une franche hostilité à l’égard des journalistes.

    Cette mission flash, mise en place par la Commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, est censée « étudier les dispositifs d’éducation critique aux médias proposés aux Français et aux jeunes en particulier » et mener « des auditions […] pour recenser les initiatives sur le sujet », dont les « conclusions alimenteront ainsi les Etats généraux du droit à l’information », qui doivent débuter prochainement.

    Quel est donc le sens que souhaite donner la représentation nationale à l’éducation aux médias, en confiant le co-pilotage d’une mission d’étude à un membre d’un parti politique qui pratique le dénigrement et la défiance envers les médias régulièrement, et accorde du crédit à la diffusion des
    rumeurs, quand il n’en est pas lui-même le diffuseur ?

    En tout état de cause, le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes ne participeront pas aux travaux de cette mission flash. Les trois syndicats de journalistes suggèrent d’ailleurs au gouvernement de profiter des Etats généraux du droit à l’information pour réfléchir aux atteintes à la mission des journalistes.

    > Télécharger ici le communiqué commun : RN-et-éducation-aux-médias-6-déc.-2022

  • Le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) se portent, ce vendredi 25 novembre 2022, intervenants volontaires aux côtés de Mediapart.
    Le site d’information en ligne demandera en effet aujourd’hui devant le tribunal judiciaire de Paris l’annulation de l’interdiction de publier de nouvelles révélations sur Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne.
    Me William Bourdon défendra la liberté d’informer et d’être informé au nom du SNJ, du SNJ-CGT, de la CFDT-Journalistes et de la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

    Une mesure de censure préalable

    Après une longue investigation, Mediapart a publié le 26 août et le 12 septembre une enquête qui démontre que le maire de Saint-Etienne, en possession d’une « sextape », s’est livré à un chantage politique contre son premier adjoint, Gilles Artigues. Ces révélations ont entraîné une enquête préliminaire du Parquet de Lyon. En revanche, les articles de Mediapart n’ont fait l’objet d’aucune poursuite.
    Mediapart, qui a poursuivi son travail d’enquête, s’apprêtait à publier un nouvel article faisant état d’accusations portées par Gaël Perdriau à l’encontre de Laurent Wauquiez dans une conversation enregistrée. Le site en a été empêché le 18 novembre par une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris, saisi par le maire de Saint-Etienne, pour une supposée « atteinte à la vie privée ».
    Cette véritable mesure de censure préalable constitue une première très inquiétante pour la liberté d’informer et d’être informé, d’autant qu’elle vient quelques semaines après une interdiction prononcée par un tribunal de commerce à l’encontre du site Reflets.info de publier de nouvelles révélations sur Patrick Drahi et son groupe, Altice. Le site en fait appel. L’audience, renvoyée le 23 novembre, se tiendra le 30 novembre devant la Cour d’appel de Versailles.
    L’ordonnance à l’encontre de Mediapart, rendue sans débat contradictoire, a, à juste titre, soulevé les protestations des organisations syndicales de journalistes et d’un grand nombre de sociétés et collectifs de journalistes et de médias.
    En se portant intervenants volontaires, le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et la FIJ défendent les droits fondamentaux des journalistes, aussi et surtout le droit des citoyennes et des citoyens à être informé, droit constitutionnel.
    Nous ne pouvons imaginer d’autre décision que la rétractation de cette ordonnance liberticide.
    Paris, le 25 novembre 2022.
  • CFDT Journalistes, membre de la Fédération internationale des journalistes, appelle les journalistes et défenseurs des libertés à rejoindre les manifestations organisées ce samedi 8 octobre pour la libération et l’accueil en France de Julian Assange.

    Cela fait maintenant 12 ans que le lanceur d’alerte Australien subit le courroux de Washington pour avoir a publié des documents accablants sur les États-Unis, obtenus grâce à une lanceuse d’alerte issue de l’US Army.

    C’est donc pour avoir rempli sa mission de journaliste et révélé des informations d’intérêt public que Julian Assange est depuis pourchassé et privé de liberté. Au Royaume-Uni, il a subi une année en résidence surveillée avec un bracelet électronique, puis a passé sept ans comme réfugié politique dans les locaux de l’ambassade d’Équateur à Londres. Depuis trois ans, il se trouve dans la prison de haute sécurité de Belmarsh. Il risque toujours d’être extradé vers les États-Unis ou il encourt jusqu’à 175 ans de prison !

    Le 8 octobre, à 13 heures, une chaîne humaine encerclera les chambres du Parlement à Londres, au Royaume-Uni, pour s’opposer à l’extradition de Julian Assange. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) appelle les syndicats de journalistes, les organisations de liberté de la presse et les journalistes à se mobiliser et à exprimer leur solidarité. A Paris, un rassemblement devrait se tenir à 14 heures à côté de la réplique de la statue de la Liberté sur l’île aux Cygnes, sous le pont de Grenelle, dans le 15e arrondissement.

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