Journalistes CFDT : héritiers de 130 ans d’histoire sociale

La récente assemblée générale de CFDT-Journalistes  (23-24 mars 2017 à Paris) a été l’occasion de rappeler que cette organisation syndicale était directement héritière du Syndicat des journalistes français né en 1886 dans le giron de la Corporation des publicistes chrétiens. Cette rencontre qui a réuni une soixantaine de délégués venus tout l’hexagone et des Dom-Tom a permis de rappeler les acquis que la CFDT a engrangé depuis 50 ans au bénéfice de toute la profession. Rétrospective historique qui remet les pendules à l’heure, s’il en était besoin, sur la base de témoignages et de documents les attestant.

Dès sa naissance en 1886, la Corporation des publicistes chrétiens (inclut un syndicat spécifique créé par des journalistes. Ici, leur bulletin mensuel en 1904 © DR/BNF).

En 1886, Victor de Marolles, journaliste de l’Œuvre des cercles catholiques d’ouvriers crée la Corporation des publicistes chrétiens. Cette naissance se situe dans la foulée de la loi sur la liberté de la presse (29 juillet 1881), la loi sur la liberté syndicale, promulguée en 1884, grâce au gouvernement de Jules Ferry et de son ministre de l’intérieur Pierre Waldeck Rousseau. Ecrivains et journalistes sont invités à rejoindre cette corporation, où ils ne fusionnent pas, puisque sont mises sur pied deux organisations spécifiques à chacune des professions. L’une des composantes, le Syndicat des journalistes français, se développe sous la houlette d’Eugène Tavernier (L’Univers) et Jules Cornély (Le Figaro). En 1895, l’année même où la CGT prend son envol, le Syndicat des journalistes français prend son autonomie de la Corporation.

Son action, est, dès le début marquée par l’attention aux plus fragiles et par un souci des pratiques professionnelles et de l’exercice éthique de la profession. La solidarité se manifeste par une caisse mutuelle et les questions déontologiques sont ses premiers repères.

Semaine de cinq jours, techniques rédactionnelles et avenant pour les radios publiques et privées

Syndicat fondateur de la confédération CFTC en 1919, il accueille en son sein des journalistes qui marqueront la profession, comme à la fin des années 20 le journaliste Hubert Beuve-Méry, qui fondera Le Monde en 1944.

Le SJF-CFDT vote aussi à près de 70 % l’évolution de la CFTC vers la CFDT en 1964. Gérard Lemahieu est un des militants historiques de la CFDT journalistes. Adhérent avant la déconfessionnalisation de la CFTC, il a fait presque toute sa carrière au sein du quotidien Nord Eclair à Lille. Il raconte son expérience militante, notamment l’action développée pour obtenir la,semaine de cinq jours de travail.

CFDT, ferme d’unité d’action syndicale

Dans la suite du congrès confédéral de 1964, et alors que s’élabore l’accord d’unité d’action CFDT-CGT de janvier 1966 entre Eugène Descamps et Georges Séguy, dès 1965, les journalistes CFDT, par l’entremise d’André Tisserand et Paul Parisot mettent en route un processus d’unité d’action des syndicats de journalistes CFDT-CGT-FO et SNJ.

En 1966, dans le cadre du Centre confédéral de formation syndicale CFDT de Bierville, les quatre syndicats jettent les bases de l’Union nationale des syndicats de journalistes (UNSJ) qui œuvrera pendant plus d’un quart de siècle. Plusieurs responsables CFDT en seront présidents dont Pierre Marin (Fleurus) et Yves Loiseau (France Inter).

Dans la campagne de l’Essonne, au sein de la propriété historique de Marc Sangnier, CFDT, CGT, FO et SNJ lancent les bases de l’unité syndicale chez les journalistes (© DR/CFDT).

 En 1966, dans le cadre du Centre confédéral de formation syndicale CFDT de Bierville, les quatre syndicats jettent les bases de l’Union nationale des syndicats de journalistes (UNSJ) qui œuvrera pendant plus d’un quart de siècle. Plusieurs responsables CFDT en seront présidents dont Pierre Marin (Fleurus) et Yves Loiseau (France Inter).

Militant historique de la CFDT, Pierre Marin a eu l’a chance de président l’union nationale des syndicats de journalistes (© Christian Vincent).

La date de 1966, et ce lieu sont très symboliques. Le « château »  de Bierville (Boissy-la-Rivière en Essonne) n’est-il pas situé dans l’ex propriété de Marc Sangnier, leader de la gauche chrétienne et fondateur de la Fédération unie des auberges de jeunesse) ? Pierre Marin était partie prenante de cette aventure.

L’obtention d’une convention collective nationale de travail spécifique a été un combat de plusieurs dizaines d’années de l’Intersyndicale UNSJ. Il s’inscrivait dans la suite de la loi de 1935 pour laquelle avait œuvré le Syndicat national des journalistes (© Pierre Nouvelle).

Parmi les batailles qu’ont menées les journalistes CFDT, il y a eu bien sûr la lutte pour obtenir la signature de la convention collective (CCNTJ) par les patrons de presse , ce qui fut obtenu en 1976.Une convention renégociée à plusieurs reprises par des militant-e-s tel Jean–Jacques Nerdenne, spécialiste des questions juridiques qu’il a aussi défendues au Conseil des prudhommes de paris puis à la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP).

Un combat intersyndical contre le papivore

Puis, ce sera la lutte intersyndicale contre Robert Hersant, le papivore. Plusieurs procès lui seront intentés par l’UNSJ. Jean DelbecchiNoël Monier, Françoise Chirot, Félix Lacambre, le dessinateur Roland Garel, furent quelques uns des responsables les plus actifs de ces combats.

Au niveau international, le SJF-CFDT ne ménagera pas ses efforts. Co-rédacteur de la Charte des droits et devoirs des journalistes rédigée à Munich en 1971, Paul Parisot, qui sera le président du SJF présidera aussi aux destinées de la Fédération internationale des journalistes à partir de son élection au 19e congrès de la FIJ à Nice en 1978.

Militant trostkyste avant la Deuxième guerre mondiale, résistant, militant syndical et politique, Paul Parisot fut un homme de cœur pour qui la fraternité est la première valeur (© Alain Goguey/Marie-Martine Chambard).

Cette action au niveau international se poursuivra avec la création de la fédération européenne des journalistes, dont les basses seront discutées lors d’une réunion organisée par l’USJ-CFDT à Annecy (Haute(Savoie). Dans le même temps, les journalistes CFDT ne ménageront ni leurs efforts, ni leur argent pour que soit mise sur pied une Fédération CFDT qui réunisse l’ensemble des profession de la presse et de la culture. Ainsi naîtra la Ftiaac (Fédération des travailleurs de l’information, de l’audiovisuel et de l’action culturelle) qui deviendra ensuite Ftilac avant de fusionner en 2005 avec la fédération CFDT postes-télécom (Fupt). Michel Rey, technicien au Nodal (centre de coordination des télévisions) rue Cognacq-Jay, en sera le premier secrétaire général. Il sera suivi par Michel Mortelette et Danielle Rived.

Dans les années 80, le SJF-CFDT a été très présent pour l’obtention d’un accord sur les nouvelles techniques rédactionnelles dans la presse quotidienne régionale et s’investit aussi pour que les journalistes de l’audiovisuel soient reconnus comme des journalistes à part entière sur le plan conventionnel.Jacqueline Papet, journaliste de l’ex-ORTF participera de cette action.

Jacqueline Papet (à gauche) a compté dans la maison Radio France et RFI en tant que professionnelle reconnue et militante CFDT (© Christian Vincent).

Parallèlement, la CFDT a été pilote dans la rédaction d’un avenant pour les journalistes des radios locales privées, sur la base de l’avenant de l’audiovisuel public.Jean-Paul Geai (radio TSF) et Jean-François Cullafroz (Radio Julie) furent les négociateurs en compagnie de Claude Durieux (SNJ), journaliste au Monde.

Au fil des années, le SJF, l’USF, l’USJ ont multiplié les guides pour venir en aide aux collègues (© Pierre Nouvelle).

L’allocation forfaitaire pour frais d’emploi …

En novembre 1995, Alain Juppé, alors Premier ministre lance un plan d’économies, qui pour les journalistes est prévu de se traduire par la suppression de l’abattement fiscal de 30 %. Une action de longue haleine est alors menée en intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-CGC-FO-SNJ. Sous le gouvernement Jospin, arrivé au pouvoir au gré de la dissolution de l’assemblée nationale par le président Jacques Chirac en 1997, la bataille se poursuivra, car certains parlementaires socialistes veulent prolonger les orientations juppéo-chiraquiennes contre l’abattement fiscal.

Pour trouver une porte de sortie, la CFDT-Journalistes avance l’idée de la transformation de cet abattement en allocation forfaitaire pour frais d’emploi de 7 650 €, allocation qui favorise les journalistes aux faibles revenus. Alain Goguey, alors secrétaire général de l’Union syndicale des journalistes CFDT est l’auteur de cette proposition qu’acceptera la ministre Catherine Trautmann et Lionel Jospin en décembre 1999.

Alain Goguey se souvient et resitue le contexte.

… et les droits d’auteur en presse quotidienne régionale

La CFDT a été pionnière en matière de réduction du temps de travail. Une orientation  déterminée de la confédération CFDT qui puise ses motivations, tout à la fois aux sources du mouvement social de mai-juin 1968, en lien avec le PSU (« Vivre et travailler au pays »« Travailler autrement » ), et grâce aux relations avec le syndicalisme allemand (DGB) qui revendique alors les 32 heures. Démarche en cohérence avec la volonté de la Confédération européenne des syndicats.

Aussi, les journalistes CFDT sont-ils aux avant-postes de la négociation des accords de réduction du temps de travail dans le cadre des lois de 1998 et 2000 impulsées par Martine Aubry, ministre du Travail. CFDT-Journalistes avait déjà anticipé en négociant plusieurs accords sous le couvert de la loi Robien, au quotidien L’Alsace, par exemple..

Une situation française progressiste

Les droits d’auteur sont un domaine, auquel sont attachées toutes les organisations de journalistes françaises (dont la CFDT-Journalistes, le SNJ-CGT et le SNJ). Ils perçoivent l’originalité et la dimension progressiste de la loi française de 1957 face au régime anglo-saxon du copyright. Les différentes rencontres des fédérations européenne (Fej) et internationale (Fij) des journalistes leur en fournissent l’occasion.

La réutilisation abusive d’articles des journalistes par la direction des Dernières nouvelles d’Alsace conduit les syndicats CFDT et SNJ au tribunal et les responsables de ce quotidien strasbourgeois sont condamnés. La porte est alors ouverte à des négociations dans différents journaux et à une négociation nationale avec le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), aujourd’hui Union de la presse en région. Après plusieurs mois de discussion, un accord est élaboré et un fine porté seul par la CFDT-Journalistes qui entraîne avec elle les syndicats CFTC et CGC.

Contesté devant deux juridictions par les journalistes FO, CGT et SNJ, cet accord est validé par les tribunaux. Accompagné par les responsables CFDT des journalistes, Alain Goguey, est là encore l’artisan de cette avancée de la profession. Il en rappelle la teneur.

L’attention aux plus fragiles : les deux accords pigistes

La question de journalistes rémunérés à la pige est constante depuis l’apparition de ce mode de rémunération. Mais force est de constater que plus de trente ans après la loi Cressard, ces consœurs et confrères restent toujours hors droit dans les faits. La loi de 1974 reconnait pourtant explicitement que les pigistes ont les mêmes droits que les autres journalistes mensualisés, en CDD ou en CDI.

Aussi, dans le droit fil exprimé par le Syndicat des journalistes français depuis sa création en 1886, l’union syndical des journalistes CFDT revient à la charge à la faveur de l’application des droits à la formation continue étendus par la loi. Pierre Viallet, journaliste pigiste au Dauphiné libéré à l’Isle d’Abeau (Isère) et Philippe Debruyne, journaliste, et permanent de la Fédération communication-culture-conseil CFDT.

Lui-même journaliste pigiste au sein du quotidien Le Dauphiné libéré, Pierre Viallet fut l’artisan du protocole d’accord pigistes signé par les organisations de journalistes CFDT, CFTC et CGC (© Pierre Nouvelle).

De concert, ils vont s’attacher à faire déboucher concrètement les attentes de leurs collègues pigistes, tant sur le plan du droit à la formation que celui des droits généraux (maladie, maternité, élections professionnelles…). En novembre 2008, au terme de trois années de négociations, et partagée entre le souci de préserver l’unité d’action intersyndicale et la nécessité de combler un vide juridique qui n’avait que trio durer, la CFDT journalistes signe le protocole d’accord pigistes. Elle rallie à sa démarche les journalistes CFTC et CGC.

Le courage de signer un accord aujourd’hui revendiqué par tous

Là encore, accusés de trahison ces organisations voient les accords traînées devant les tribunaux par leurs homologues FO, SNJ-CGT et SNJ. Là encore, et à deux reprises leurs demandes sont déboutées, et les accords sont étendus par le ministère du Travail.

Philippe Debruyne, toujours attaché aux questions de formation pour le compte de la confédération CFDT revient sur cette avancée qui fera date, puisqu’aujourd’hui encore, ceux qui n’ont pas apposé leurs signatures demandent des rencontres aux patrons de presse pour en obtenir l’amélioration, comme le protocole d’étape le prévoyait.

Durant la mandature Sarkozy, la CFDT Journalistes et la fédération F3C-CFDT sont reçues à l’Elysée et est avancée l’idée d’Etats généraux de la presse écrite. Par la voix de son secrétaire général, Nicolas Thiery, la CFDT-Journalistes apportera ses propositions au sein de la commission Frappat.

Cette participation au dialogue instaurée par la présidence de la République ira de pair avec un développement de l’unité d’action qu’ont relancé, à l’initiative de la CFDT, un mois tout juste après l’élection de Nicolas Sarkozy. Signée par Dominique Candille (CGT), Alain Girard (SNJ) et Jean-François Cullafroz (CFDT), une tribune libre publiée le 4 juin 2007 par le quotidien Le Monde ouvre la voie à une démarche initiée par de jeunes journalistes comme Nathalie Boisson-Zyskind. Démarche qui débouche sur un appel intersyndical et une soirée de mobilisation au Musée social de Paris en novembre de cette année.

2007 : année faste pour une action intersyndicale chez les journalistes où la CFDT a joué un rôle moteur (© Pierre Nouvelle).

La protection des sources des journalistes

Dernières initiatives de CFDT-Journalistes de la période récente avec, dans le domaine des pratiques professionnelles une mobilisation sur le terrain de la protection des sources. Dans la foulée des engagements du candidat Hollande, les syndicats de journalistes lui demandent de mettre en œuvre ses promesses dès son arrivée à l’Elysée en mai 2012.

Un an plus tard, en juin 2013, la ministre de la Justice, Christiane Taubira fait approuver par le conseil des ministres un projet de loi. La CFDT-Journalistes s’investit beaucoup, rédige plusieurs amendements qui sont transmis à la rapporteure, la députée rennaise Marie-Anne Chapdelaine.

Dans le même temps, les syndicalistes CFDT rencontrent l’ensemble des groupes parlementaires de l’assemblée nationale et du Sénat (sauf le FN). Ainsi, après Victor Januel, pour le groupe EELV, les députés Rudy Salles (UDI), Erwann Binet 5PS), Thierry Braillard (PRG), Marie-George Buffet (Front de gauche), la CFDT a l’occasion de s’entretenir avec Christian Kert, représentant le groupe Les Républicains.

Alors que le projet de loi doit venir sur le bureau de l’Assemblée, après un passage positif en commissions, il tombe dans les oubliettes du Palais-Bourbon en janvier 2014. C’en est trop. Les syndicats de journalistes , qui attendait du pouvoir socialiste une amélioration de la loi Dati de 2010 sur le même sujet, trépignent.

Le 31 juillet 2014, devant le Café du croissant où fut assassiné un siècle plus tôt Jean Jaurès, les syndicats de journalistes lancent l’Appel du centenaire au président François Hollande pour qu’il respecte ses promesse de candidat sur la protection des sources des journalistes (© CFDT Journalistes/Oiivier Clément).

Faute d’être entendues par les ministres en charge du dossier et du groupe socialiste, les syndicats de journalistes se mobilisent. CFDT-Journalistes proposent que l’anniversaire de l’assassinat du journaliste Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité soit l’occasion d’une action. Ainsi nait l’Appel du centenaire au Président de la République, proposé par la CFDT, et qui rallie toutes les organisations sous la bannière d’un dessin de Jean Plantu, reporteur-dessinateur du quotidien le Monde.

Des parlementaires s’engagent pour la profession de journaliste…

Après ce coup de semonce, des réunions avec les conseillers de François Hollande, rien n’avancera. Et il faudra attende la fin de la législature pour que la situation évolue.

Auparavant, à l’initiative de la CFDT et de la CGT, des parlementaires de différentes sensibilités politiques rédigeront une proposition de loi transpartisane qui reprend l’essentiel des avancées du projet de loi Taubira. Christian Kert et Franck Riester (Les Républicains), Rudy Salles (UDI), Noël Mamère et Isabelle Attard (EELV) et Jean-Noël Carpentier (PRG) seront les initiateurs de ce projet législatif déposé par l’ex-ministre Marie-George Buffet (Front de gauche), avec l’aide bienveillante du député socialiste Alain Touret.

Les journalistes CFDT et CGT avaient rencontré de concert auparavant Marie-George Buffet pour voir ce que les parlementaires sensibles à la protection des sources des journalistes pouvaient faire ensemble.

… qui enthousiasment les syndicats de journalistes

Rien d’étonnant alors qu’Emmanuel Vire, le secrétaire général du SNJ-CGT, soit au côté de la CFDT le 2 juillet 2015 lors de la conférence de presse des député-e-s.

Le Syndicat nationale des journalistes (SNJ-Solidaires) est aussi représenté lors de ce moment important pour la profession par l’un de premiers secrétaires, la journaliste de France Télévisions Dominique Pradalié.

Ce sera le déclic pour que les députés socialistes reprennent le flambeau et le député socialiste de Paris, Patrick Bloche, déposera alors un projet de loi. Une nouvelle fois, la CFDT-Journalistes, proposera des améliorations notables.

Les syndicats de journalistes CFTC et CGC suivront la voie ouverte par la CFDT, comme l’explique Laurent Calixte, vice-président des journalistes CGC.

En définitive, un texte de loi insuffisant

Malheureusement, ces améliorations indispensables ne seront pas intégrées, d’autant plus que le texte Bloche sera particulièrement malmené et détricoté au Sénat.

A l’heure présente, alors que la législature 2012-2017 se termine, la loi ne dispose toujours pas de décret d’application. Or, elle prévoyait notamment comme garde-fous face au pouvoir oligarchique des médias la mise en place de chartes de déontologie, qui aurait été une aide pour les journalistes et leurs rédactions.

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