Presse magazine : les salariés méritent des augmentations !

Communiqué intersyndical CFDT – FO – CGT – SNJ – CFE-CGC concernant tous les salariés de la presse magazine, dont les journalistes

 

Suite à la dernière réunion NAO (négociation annuelle obligatoire) du 24 mars dernier, qui s’est terminée sur un fort désaccord entre les représentants des salarié.e.s et la partie patronale suite aux propositions dérisoires faites par celle-ci, les organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, SNJ-Solidaires et CGC) ont décidé de faire une dernière proposition au Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM).

Nos cinq organisations maintiennent leur demande initiale d’une augmentation des salaires de 2 % en 2021 pour toutes les catégories de personnel et pour tous les niveaux de la grille mais concèdent que celle-ci soit effectuée en deux paliers. La répartition des pourcentages d’augmentation de ces deux paliers ainsi que leurs dates d’application resteront à être définis lors de nos prochaines négociations, sachant que les organisations syndicales proposent une augmentation de 1 % au premier juin et de 1 % au premier octobre de cette année.

La branche de la presse magazine est laissée à l’abandon par le patronat depuis plusieurs années et cela fait maintenant plus de dix ans qu’aucune augmentation des minima de branches n’a été effectuée. Il est temps que la commission sociale du SEPM revienne à de meilleures pratiques en matière de dialogue social comme s’y était engagé son président en ce début d’année !

En cette période sanitaire, très difficile à vivre pour l’ensemble des salarié.e.s de la branche, socialement et économiquement, les éditeurs doivent faire un geste en direction de celles et ceux qui permettent la parution de leurs titres « quoiqu’il en coûte ». Leur position est d’autant plus incompréhensible que les augmentations ne s’appliquent que sur les minimas de la branche.

Les organisations syndicales de la branche prendront toute réponse négative à leurs propositions comme une volonté patronale de refuser un minimum de dialogue social dans cette branche.

page1image35436416

Paris, le 3 mai 2021

Les actualités

  • Salaires des journalistes en presse spécialisée : la CFDT ne signe pas

    Les négociations des barèmes minimum salariaux des journalistes de presse spécialisées ont abouti fin avril à une dernière proposition de la partie patronale (FNPS). Cependant, jugeant que cette très faible réévaluation ne relevait pas substantiellement les conditions d’existence de ceux dont les entreprises ne vont pas au-dessus de ces barèmes, la CFDT-Journalistes (F3C-CFDT) n’est pas…

  • Journée mondiale de la liberté de la presse. Journalistes : restons vigilants, mobilisés et solidaires.

    Ce 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, la CFDT-Journalistes a participé à l’hommage à Ghislaine Dupont, Claude Verlon et Camille Lepage et toutes celles et ceux qui sont « mortes et morts pour l’Information », avec les « Amis de Ghislaine et Claude », et l’association « Camille Lepage – On…

  • Au Mali, face à l’arrêt de la diffusion de RFI et France 24, des alternatives

    Jeudi 17 mars 2022, les autorités maliennes ont suspendu la diffusion de RFI en FM, de même que celle de France 24. L’accès aux sites internet de ces deux médias français a également été coupé. Les conséquences sont lourdes pour les nombreux Maliens ayant l’habitude de s’informer à la fois auprès des médias maliens et des…

  • Comment obtenir une carte de presse internationale ?

    Pour partir en reportage à l’étranger ou car vous n’avez pas de carte de presse française, vous pouvez avoir besoin, en tant que journaliste, d’une carte de presse internationale. On vous explique les tenants et aboutissants. Qu’est-ce que la carte de presse internationale ? La carte de presse internationale (CPI) existe depuis 1927. C’est un…

  • Droits des journalistes de presse écrite : la SCAM modifie les règles pour les droits rétroactifs

    La Scam, Société civile des auteurs multimédia qui gère les droits de reprographie et de copie privée numérique (CPN) pour les journalistes de presse écrite, indique dans un communiqué que face aux nombres de demandes des bénéficiaires, « elle se voit obligée de modifier les règles de versement rétroactif des droits. » Petit rappel historique…

Enable Notifications OK No thanks